Alors que Roland-Garros 2025 bat son plein, les échanges spectaculaires et les courts en terre battue attirent des millions de spectateurs.
Mais derrière le prestige du tournoi, une question revient souvent : combien gagnent réellement les joueurs et joueuses de tennis ?
Entre les stars multimillionnaires et les centaines de professionnels qui peinent à boucler leur saison, les écarts sont gigantesques.
Dans cet article, on vous dit tout sur les gains à Roland-Garros, ceux des autres Grands Chelems, et la réalité économique du circuit pro.
Le tournoi offre cette année une dotation record de 56,352,000 €, en hausse de 5,21 % par rapport à 2024. Les primes sont identiques pour les hommes et les femmes, un engagement fort pour l’égalité.
Voici les gains 2025 en simple (hommes et femmes) :
Vainqueur : 2 550 000 €
Finaliste : 1 275 000 €
Demi-finaliste : 690 000 €
Quart de finaliste : 440 000 €
Huitième de finale : 265 000 €
Troisième tour : 168 000 €
Deuxième tour : 117 000 €
Premier tour : 78 000 €
➡️ À noter : même en cas d’élimination au 1er tour, un joueur repart avec près de 80 000 €… un soulagement pour ceux hors du top 100.
Voici les dotations 2025 des 4 Majeurs :
US Open : ~75 millions de dollars
Wimbledon : ~66,1 millions de dollars
Roland-Garros : ~63,7 millions de dollars
Open d’Australie : ~60 millions de dollars
➡️ Roland-Garros est le 3e Grand Chelem en dotation. L’US Open reste en tête avec une politique de prime très agressive.
Mais un bon parcours à n’importe lequel de ces tournois peut changer une saison… voire une carrière.
Les joueurs et joueuses du top 3 mondial peuvent atteindre chaque année :
8 à 15 millions $ en prize money
20 à 40 millions $ en contrats de sponsoring (Nike, Rolex, Lacoste, etc.)
Pour eux, le tennis est une entreprise très rentable. Mais ces profils restent rarissimes.
Un joueur classé entre la 30e et la 100e place peut espérer 300 000 à 600 000 $ par an.
C’est souvent juste suffisant pour couvrir les frais et dégager un petit revenu net, s’il gère bien sa saison.
Les joueurs entre la 150e et la 500e place :
Gagnent entre 20 000 et 120 000 $ par an
Ne bénéficient ni de sponsors, ni de visibilité médiatique
Enchaînent les ITF ou Challengers, avec peu de primes
Résultat, beaucoup vivent chez leurs parents, dorment en auberge ou donnent des cours entre deux tournois pour financer leur carrière.
La vie de joueur pro implique des coûts importants, même loin des paillettes des grands courts. Voici une estimation réaliste des dépenses annuelles :
| Poste de dépense | Coût estimé/an (€) |
|---|---|
| ✈️ Voyages & hôtels | 30 000 à 60 000 € |
| 👨🏫 Coach & préparateur physique | 20 000 à 70 000 € |
| 🧘 Kiné, soins, récupération | 5 000 à 15 000 € |
| 🎾 Matériel (raquettes, cordages, tenues) | 5 000 à 10 000 € |
| Total annuel moyen | 60 000 à 150 000 € |
➡️ Résultat : un joueur gagnant 100 000 € sur l’année peut à peine rentrer dans ses frais, voire être en déficit après impôts et charges.
Ce modèle rend le tennis pro peu viable en dehors du top 100. Beaucoup de talents stoppent leur carrière par manque de soutien.
Les stars de Roland-Garros touchent des primes spectaculaires, mais elles ne concernent qu’une poignée de joueurs. La majorité galère, entre dépenses élevées et gains irréguliers. Le tennis reste un sport d’élite exigeant, mais économiquement fragile pour les joueurs intermédiaires.
Pour renforcer l’identité visuelle et créer du lien avec leurs adhérents, de plus en plus de clubs personnalisent leurs équipements :
Antivibrateurs, serviettes, chaussettes, sacs, tenues…
À leur image, avec logo, couleurs ou message
Avec la possibilité de le faire financer par des sponsors, ou en les revendant dans leur boutique
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